Pour autant, il ne s’agit pas d’une mission impossible : avec une stratégie de recherche adaptée, un bon positionnement de candidature et les bons relais professionnels, il est tout à fait possible de faire son entrée dans le monde financier. Voici nos conseils pour franchir cette première étape avec confiance.
Comprendre les attentes du marché suisse
La finance suisse repose sur un écosystème particulièrement structuré, qui va de la banque privée à la gestion d’actifs en passant par la finance d’entreprise et l’audit. Les places de Genève, Lausanne, Zurich ou encore Neuchâtel concentrent la majorité des opportunités. Si ces environnements sont réputés pour leur excellence, ils sont aussi exigeants envers les candidats, même débutants.
Les entreprises recherchent avant tout des profils sérieux, rigoureux, curieux et capables d’apprendre rapidement. Les soft-skills sont tout aussi importantes que les compétences techniques, notamment dans des fonctions comme l’analyse financière, la comptabilité ou la conformité. Pour les jeunes professionnels, cela signifie qu’un premier emploi se décroche souvent par la preuve de son potentiel, plus que par un CV rempli d’expériences.
Candidater avec méthode : l’importance d’un dossier adapté
En Suisse, la qualité du CV est déterminante. Il doit être structuré de façon claire, avec une présentation sobre, précise et complète. Le parcours académique, les stages, les langues parlées, les outils maîtrisés, ainsi que le statut de résidence ou le type de permis de travail doivent être explicitement mentionnés. Un recruteur passe en moyenne quelques secondes sur un CV : autant lui faciliter la tâche avec des éléments clairs et percutants.
La lettre de motivation, quant à elle, reste un exercice attendu dans certaines entreprises. Elle ne doit pas répéter le CV, mais bien illustrer la motivation du candidat, sa compréhension des enjeux du poste et les raisons pour lesquelles son profil peut faire la différence. Les candidats qui prennent le temps d’adapter leur lettre à chaque entreprise marquent des points.
La préparation à l’entretien est une autre étape clé. Il est essentiel de savoir parler de son parcours avec fluidité, de mettre en avant des exemples concrets, et de démontrer sa capacité à comprendre les codes de la finance suisse, sans en faire trop. L’authenticité reste un atout.
Activer les bons canaux de recherche
Les plateformes d’emploi telles qu’Indeed, eFinancialCareers, Jobup ou les sites des grandes entreprises financières suisses diffusent régulièrement des offres destinées aux profils juniors. Toutefois, les candidatures spontanées et les opportunités dissimulées au sein des réseaux professionnels peuvent s’avérer tout aussi efficaces, notamment dans un environnement où la cooptation reste fréquente.
C’est également ici qu’interviennent les cabinets de recrutement spécialisés, comme Fed Finance. En travaillant aux côtés de consultants connaissant les spécificités du marché suisse et les attentes des employeurs, les jeunes diplômés gagnent un temps précieux. Ils bénéficient de conseils personnalisés, d’un regard extérieur sur leur candidature, et d’un accès à des opportunités parfois exclusives. Ce soutien humain et professionnel peut réellement faire la différence lorsqu’on cherche à entrer dans un secteur aussi concurrentiel que la finance.
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Valoriser son profil, même sans expérience significative
L’un des écueils les plus fréquents chez les jeunes diplômés est de croire qu’ils ne peuvent rien mettre en avant faute d’une expérience professionnelle significative. C’est une idée reçue. Les stages, les projets de groupe réalisés durant les études, les engagements associatifs ou encore les compétences techniques acquises en autonomie peuvent tous être mobilisés. Il ne s’agit pas tant d’accumuler les expériences que de montrer ce que l’on a appris, comment on a travaillé, quelles problématiques on a su résoudre.
Certaines formations complémentaires, certifiantes ou intensives, permettent aussi de se démarquer. En finance, la maîtrise d’Excel avancé, les bases de la fiscalité, ou la compréhension des normes IFRS peuvent constituer des avantages compétitifs. De même, démontrer un intérêt pour les enjeux actuels du secteur, comme la digitalisation ou la finance durable, renforce l’impact d’un profil junior.
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Garder le cap et rester ouvert aux opportunités
La recherche du premier emploi dans la finance demande de la persévérance. Il est normal d’essuyer quelques refus, mais il ne faut pas se décourager. Chaque candidature, chaque entretien est l’occasion d’apprendre, de s’améliorer, et de mieux affiner son projet professionnel. Dans certains cas, un premier poste en intérim, en support ou dans une structure plus petite peut constituer une excellente porte d’entrée.
Rester actif, curieux, en veille sur le marché et en contact avec les recruteurs est essentiel. Un jeune diplômé qui montre qu’il est motivé, réactif, bien informé et prêt à se former en continu a toutes les chances de séduire un employeur.
Entrer dans le secteur de la finance en Suisse romande peut sembler intimidant, mais ce parcours est accessible à condition de bien s’y préparer. Il s’agit de construire un dossier solide, de cibler les bons interlocuteurs, de valoriser son potentiel et de rester dynamique dans sa recherche. Et si vous souhaitez être accompagné dans cette étape clé, les consultants de Fed Finance sont là pour vous guider.
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