Face aux défis environnementaux croissants, le génie écologique s’impose comme une discipline de plus en plus incontournable dans les projets d’aménagement du territoire, de restauration des milieux naturels ou de compensation écologique.

24 juillet 2025 • FED Engineering • 1 min

À la croisée de l’ingénierie, de l’écologie scientifique et de l’urbanisme durable, il représente une réponse concrète aux enjeux liés à la préservation de la biodiversité, à la gestion de l’eau ou à la stabilisation des sols.

Cet article vous propose un éclairage complet sur ce secteur en pleine structuration : définition, formations, métiers et perspectives d’emploi en Suisse.

Une discipline au service de la nature et des territoires

Le génie écologique désigne l’ensemble des pratiques visant à restaurer, préserver ou améliorer le fonctionnement des écosystèmes naturels. Il s’appuie sur des connaissances pointues en écologie, en biologie, en hydrologie, mais aussi en ingénierie et en aménagement. Concrètement, les projets de génie écologique concernent aussi bien la renaturation d’un cours d’eau urbain, la réhabilitation d’une zone humide dégradée, la stabilisation végétale de talus routiers ou encore l’accompagnement environnemental d’un chantier de construction.

L’approche repose sur la volonté de favoriser des solutions fondées sur la nature, en utilisant par exemple la végétation locale pour prévenir l’érosion ou restaurer un corridor écologique. Cette discipline connaît aujourd’hui un fort développement, encouragée par les politiques publiques de transition écologique, la réglementation sur les études d’impact ou les stratégies de compensation imposées aux aménageurs.

Voir aussi : Pourquoi travailler dans le secteur de l’ingénierie ?

Des formations variées pour répondre à une demande croissante

Le champ du génie écologique attire une diversité de profils issus des formations en environnement, en écologie appliquée, en ingénierie ou en aménagement du territoire. En Suisse, plusieurs établissements proposent des cursus adaptés, qu’il s’agisse de bachelors en sciences de l’environnement, comme ceux dispensés à l’EPFL, ou de formations professionnalisantes proposées par les hautes écoles spécialisées telles que la HEPIA ou la HEIG-VD. Ces parcours offrent un socle solide en sciences naturelles, systèmes environnementaux, outils de diagnostic et gestion de projets.

Les compétences attendues dans le secteur sont nombreuses et croisent des savoirs techniques et opérationnels. Maîtriser les outils de SIG (systèmes d'information géographique), comprendre les cycles de vie des espèces, être à l’aise avec la législation environnementale ou encore savoir conduire un inventaire faune-flore figurent parmi les atouts indispensables. À cela s’ajoute la capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire, à rédiger des rapports d’analyse rigoureux ou à dialoguer avec les parties prenantes d’un projet.

Un éventail de métiers à fort impact environnemental

Les débouchés dans le domaine du génie écologique sont nombreux et répondent à une demande qui ne cesse de croître, notamment dans les cantons suisses où les projets de renaturation, de requalification paysagère ou de gestion des ressources naturelles se multiplient. On retrouve tout d’abord le métier d’ingénieur en génie écologique, qui coordonne des projets complexes, réalise des diagnostics environnementaux et pilote la mise en œuvre de solutions techniques et biologiques sur le terrain.

Le chargé d’études environnementales, quant à lui, intervient davantage en phase amont : il évalue les impacts potentiels d’un projet sur les écosystèmes, propose des mesures compensatoires et assure le suivi des opérations. D’autres profils plus transverses, comme consultant biodiversité ou chef de projet environnement, assurent une interface entre les acteurs publics, les entreprises, les urbanistes et les spécialistes du terrain. Ces métiers sont présents aussi bien dans les bureaux d’études, les entreprises de travaux publics sensibles aux enjeux environnementaux, que dans les administrations cantonales ou les ONG.

Travailler dans le génie écologique en Suisse : un marché dynamique

En Suisse, les opportunités professionnelles dans le domaine du génie écologique sont en nette progression. Les autorités cantonales, les établissements publics et les sociétés d’ingénierie recherchent activement des profils qualifiés pour répondre aux exigences environnementales de plus en plus strictes. L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) alerte d’ailleurs sur une pénurie de spécialistes du domaine, en raison du départ à la retraite de nombreuses compétences et de l’intensification des politiques écologiques à l’échelle locale et nationale.

Le marché suisse se distingue également par la technicité de ses projets, la rigueur des cahiers des charges et la valorisation de l’expertise terrain. Les professionnels du génie écologique y trouvent un cadre propice à l’innovation, à l’expérimentation et à l’interdisciplinarité. Le secteur offre par ailleurs de belles perspectives d’évolution, avec des fonctions d’encadrement, de coordination interdisciplinaire ou de conseil stratégique de plus en plus sollicitées.

Une voie d’avenir pour les ingénieurs engagés

Choisir de faire carrière dans le génie écologique, c’est opter pour un métier de sens, au cœur des enjeux de transition écologique et de développement durable. Dans un contexte où la biodiversité décline et où la résilience des territoires devient une priorité, ces professions jouent un rôle clé dans la transformation des pratiques d’aménagement et la réconciliation entre infrastructures humaines et fonctionnement des milieux naturels. Pour les ingénieurs sensibles à ces thématiques, les opportunités sont réelles, tant sur le plan technique qu’éthique.

Chez Fed Engineering, nous accompagnons les talents qui souhaitent s’orienter ou évoluer dans ce secteur exigeant, mais porteur de sens. Si vous êtes en recherche d’un nouveau défi professionnel dans l’ingénierie environnementale, n’hésitez pas à consulter nos offres spécialisées ou à prendre contact avec l’un de nos consultants.